Introduction
Trouver un emploi pour un gestionnaire à Montréal peut être une aventure complexe et désagréable. Il y a beaucoup de choses à considérer ! Voici comment prendre les bonnes précautions.
6- Évaluez votre situation professionnelle
Avant de commencer toute recherche d’emploi, il est essentiel d’avoir une vision claire de votre situation professionnelle. Savez-vous exactement pourquoi vous souhaitez démissionner ? Connaissez-vous votre valeur sur le marché du travail ? Avez-vous pris les mesures nécessaires pour savoir quand et si vous pouvez être embauché ? Connaissez-vous la zone géographique que vous êtes prêt à couvrir ? Cela peut vous sembler simpliste, mais je vois trop de gestionnaires qui négligent ces évaluations et regrettent par la suite leurs choix. Il existe un stéréotype dans l’industrie : lorsqu’un gestionnaire subit un revers professionnel, il devient soudainement un « consultant expert ». Je vous encourage à éviter cette attitude, que je constate régulièrement et qui n’est pas la meilleure.
5- Clauses de non-concurrence
Évaluer vos clauses de non-concurrence est l’une des premières étapes à connaître. Cela s’applique particulièrement aux gestionnaires qui travaillent dans des environnements high-tech. En effet, ces entreprises prescrivent des clauses de non-concurrence pour protéger leur propriété intellectuelle. Par la loi, votre employeur ne peut pas vous empêcher de travailler, mais vous devez respecter et faire respecter les clauses de non-concurrence. Il y a une différence entre quitter votre emploi et travailler pour un concurrent direct. Soyez prudent, sinon les avis formels suivront ! Avant toute chose, soyez averti ou consultez un avocat en droit du travail.
4- Évaluez votre formation académique
Avant d’entreprendre votre évaluation sur le marché, il est essentiel d’évaluer vos compétences professionnelles et votre formation académique. Deux problèmes se posent : le premier est de surestimer votre situation sur le marché du travail et le second est de surestimer vos réalisations académiques au détriment de votre expérience professionnelle. En effet, vous pourriez avoir géré une PME pendant 10 ans de manière routinière, sans défis particuliers et dans un cadre administratif rigide, par exemple, dans les services gouvernementaux. De plus, avoir un MBA ne garantit pas toujours l’employabilité, d’autant plus si votre diplôme provient d’une institution québécoise. Un gestionnaire qui a développé une expertise basée sur l’expérience aura toujours l’avantage sur quelqu’un qui se vend uniquement sur ses réalisations académiques. Je suis sûr que je vais me faire jeter des tomates, mais les critères de recrutement du gouvernement n’ont rien à voir avec ceux des entreprises privées. Sachez évaluer votre situation objectivement.
3- Commencez votre processus, les outils de départ nécessaires
Voici les éléments essentiels pour trouver un emploi :
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- Votre curriculum vitae à jour, bilingue
- Lettre de motivation, bilingue
- Profil Linkedin complet, bilingue
- Preuve de vos qualifications académiques
- Lettre de recommandation de vos anciens employeurs
- Lettre de recommandation de vos anciens clients
Votre profil Linkedin et vos lettres de recommandation augmentent votre valeur sur le marché du travail. Vos documents doivent être bilingues. Un cadre supérieur doit être capable de travailler à la fois en français et en anglais. Si vos compétences linguistiques ne sont pas satisfaisantes, vos chances d’obtenir l’emploi de vos rêves seront grandement diminuées. Bien sûr, vous devriez envisager une formation linguistique, mais au-delà de la langue, vous devez être clair sur la mentalité anglophone au travail. Que vous le vouliez ou non, la plupart des postes de PDG à Montréal sont anglophones et les réseaux professionnels sont également majoritairement anglophones.
2- Identifier les opportunités – savoir à qui parler
Si vous êtes un gestionnaire junior ou intermédiaire, les opportunités d’emploi seront disponibles et accessibles sur les principaux sites d’emploi canadiens : Emploi Québec, Job Boom, Monster ou Linkedin. Cependant, si vous êtes un cadre régional ou un gestionnaire supérieur, les emplois sont souvent confidentiels ou simplement non publiés par les départements RH des entreprises. Il est donc important de faire l’exercice intellectuel suivant. Premièrement, vous devez dresser une liste des entreprises pour lesquelles vous souhaitez travailler. Deuxièmement, vous devez prioriser celles qui correspondent le mieux à votre profil professionnel. Un conseil amical, ne vous adressez qu’au responsable du recrutement. Vous éviterez ainsi une exposition inutile. Gardez à l’esprit que toutes vos candidatures doivent rester confidentielles. Enfin, vous devez être sélectif quant au nombre de CV que vous envoyez. Rien n’est pire pour un cadre ou un gestionnaire que d’envoyer son CV partout, car vous perdez en crédibilité aux yeux des recruteurs.
Sinon, adressez-vous à des cabinets de chasseurs de têtes spécialisés dans les recherches de cadres, comme le mien, qui assureront un suivi constant et professionnel. Traiter avec des cabinets de recrutement généralistes peut être une perte de temps considérable et dangereux pour la confidentialité de votre processus. Vous ne savez jamais à qui vous avez affaire dans une agence généraliste, et la plupart du temps, le taux de rétention de ces entreprises donnerait des maux de tête aux gestionnaires les plus optimistes.
1- Soyez réaliste dans vos attentes
Ce titre peut sembler déprimant, mais votre processus doit commencer lorsque vous ne cherchez pas nécessairement un emploi. Effectuer ces étapes avec soin nécessite une grande préparation et un sentiment d’urgence est inutile, voire néfaste. Vous constaterez également que vos choix auront été considérablement restreints par l’étude de votre situation, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Mieux vaut avoir trois bonnes opportunités que dix mauvaises. Notez également que les processus de recrutement peuvent varier de un à six mois, selon le poste que vous recherchez. Soyez patient !